Léon Losseau et la Fondation
Léon Losseau est né à Thuin, en 1869 au sein d’une famille fortunée. Son père, Charles Henri Losseau, était Commissaire d’arrondissement et propriétaire terrien ; sa mère, Hermeline Desmette, héritière d’une riche famille de brasseurs sonégiens. En 1873, suite à sa mutation vers l’arrondissement de Mons, Charles Henri Losseau fera l’acquisition d’une maison située rue de Nimy, qui deviendra un peu plus d’un quart de siècle plus tard le prestigieux hôtel de maître que nous connaissons. C’est donc très jeune que Léon rejoindra la cité montoise pour ne la quitter, avant sa mort en 1949, que par intermittence, à l’occasion de ses nombreux voyages. Losseau étudiera à l’Université de Liège et deviendra Docteur en Droit ainsi qu’en Sciences Politiques. Il sera membre du Barreau de Mons mais plaidera finalement très peu d’affaires, se consacrant davantage à ses activités intellectuelles et multiples passions. Parmi ses nombreux centres d’intérêt, la bibliophilie l’a amené à constituer une bibliothèque de plus de 100000 ouvrages.
Léon Losseau et la Fondation
Léon Losseau est né à Thuin, en 1869 au sein d’une famille fortunée. Son père, Charles Henri Losseau, était Commissaire d’arrondissement et propriétaire terrien ; sa mère, Hermeline Desmette, héritière d’une riche famille de brasseurs sonégiens. En 1873, suite à sa mutation vers l’arrondissement de Mons, Charles Henri Losseau fera l’acquisition d’une maison située rue de Nimy, qui deviendra un peu plus d’un quart de siècle plus tard le prestigieux hôtel de maître que nous connaissons. C’est donc très jeune que Léon rejoindra la cité montoise pour ne la quitter, avant sa mort en 1949, que par intermittence, à l’occasion de ses nombreux voyages. Losseau étudiera à l’Université de Liège et deviendra Docteur en Droit ainsi qu’en Sciences Politiques. Il sera membre du Barreau de Mons mais plaidera finalement très peu d’affaires, se consacrant davantage à ses activités intellectuelles et multiples passions. Parmi ses nombreux centres d’intérêt, la bibliophilie l’a amené à constituer une bibliothèque de plus de 100.000 ouvrages.
La photographie est une autre activité que Losseau affectionnait particulièrement, comme de nombreux bourgeois de son époque. Il fera installer un laboratoire de photographie dans les caves de sa maison et acquerra du matériel sophistiqué, emportant très souvent son arsenal photographique avec lui afin de capturer des instants de vie.
L’avocat montois fut un membre très actif de nombreuses sociétés savantes et artistiques. A tel point qu’il avait conçu sa demeure comme un foyer de développement intellectuel, scientifique et artistique. Il y écrivit de nombreuses contributions à la presse et aux revues spécialisées, y milita en faveur de la création d’une cour d’appel et d’une université d’état. Ces vœux ne seront exhaussés qu’après sa mort.
Durant sa vie, il a organisé de nombreuses réceptions au cœur de sa demeure : cérémonies, bals, conférences illustrées de projections… Parmi ses contemporains, Losseau a noué des liens fidèles avec de nombreuses figures du monde intellectuel de l’époque. Parmi eux, citons Raoul Warocqué, mais aussi Paul Otlet à qui on doit notamment l’invention de la Classification Décimale Universelle, le répertoire international de Bibliographie toujours utilisés aujourd’hui. Outre leurs rencontres, ils échangeaient une correspondance abondante autour de ces projets, avec une vision profondément humaniste de la société qui les entourait, sûrs que l’accès à la connaissance était un facteur de prospérité et de paix pour l’ensemble de l’humanité.
Si sa bibliothèque comportait essentiellement des ouvrages juridiques, Losseau est pour l’éternité associé à la littérature et, plus précisément, à la poésie, par la découverte qu’il fit, en 1901, de l’édition originale d’Une Saison en enfer d’Arthur Rimbaud que l’on croyait détruite.
Avant sa mort, Losseau a souhaité que l’oeuvre de toute sa vie – sa maison – lui survive. Une Fondation a été créée en 1952, à ce jour propriétaire des lieux.
Cette Fondation a confié la gestion de ce précieux héritage à la Province de Hainaut qui y a implanté son secteur Littérature et y a développé un ambitieux programme de manifestations dans les domaines touristique et culturel. Visites thématiques en plusieurs langues, rencontres et activités pour les amoureux de la littérature, conférences, expositions souvent liées aux héritages que nous a laissés Léon Losseau émaillent désormais notre calendrier.
La photographie est une autre activité que Losseau affectionnait particulièrement, comme de nombreux bourgeois de son époque. Il fera installer un laboratoire de photographie dans les caves de sa maison et acquerra du matériel sophistiqué, emportant très souvent son arsenal photographique avec lui afin de capturer des instants de vie.
L’avocat montois fut un membre très actif de nombreuses sociétés savantes et artistiques. A tel point qu’il avait conçu sa demeure comme un foyer de développement intellectuel, scientifique et artistique. Il y écrivit de nombreuses contributions à la presse et aux revues spécialisées, y milita en faveur de la création d’une cour d’appel et d’une université d’état. Ces vœux ne seront exhaussés qu’après sa mort.
Durant sa vie, il a organisé de nombreuses réceptions au cœur de sa demeure : cérémonies, bals, conférences illustrées de projections… Parmi ses contemporains, Losseau a noué des liens fidèles avec de nombreuses figures du monde intellectuel de l’époque. Parmi eux, citons Raoul Warocqué, mais aussi Paul Otlet à qui on doit notamment l’invention de la Classification Décimale Universelle, le répertoire international de Bibliographie toujours utilisés aujourd’hui. Outre leurs rencontres, ils échangeaient une correspondance abondante autour de ces projets, avec une vision profondément humaniste de la société qui les entourait, sûrs que l’accès à la connaissance était un facteur de prospérité et de paix pour l’ensemble de l’humanité.
Si sa bibliothèque comportait essentiellement des ouvrages juridiques, Losseau est pour l’éternité associé à la littérature et, plus précisément, à la poésie, par la découverte qu’il fit, en 1901, de l’édition originale d’Une Saison en enfer d’Arthur Rimbaud que l’on croyait détruite.
Avant sa mort, Losseau a souhaité que l’oeuvre de toute sa vie – sa maison – lui survive. Une Fondation a été créée en 1952, à ce jour propriétaire des lieux.
Cette Fondation a confié la gestion de ce précieux héritage à la Province de Hainaut qui y a implanté son secteur Littérature et y a développé un ambitieux programme de manifestations dans les domaines touristique et culturel. Visites thématiques en plusieurs langues, rencontres et activités pour les amoureux de la littérature, conférences, expositions souvent liées aux héritages que nous a laissés Léon Losseau émaillent désormais notre calendrier.