En marge de l’exposition « Cités idéales » organisée par le Mundaneum en partenariat avec l’ICA (Institut culturel d’Architecture) la Maison Losseau a, au printemps 2025, organisé un concours de nouvelles sur le thème « Espaces des Possibles ».

En initiant ce concours, le secteur Littérature de la Province de Hainaut et la Maison Losseau ont souhaité voir développer librement les aspects littéraires de la thématique explorée par leur partenaire. Les autrices et auteurs avaient toute latitude d’interpréter, voire de s’éloigner de ce thème pour explorer plus largement le champ des utopies. Les récits pouvaient donc s’affranchir du cadre de la « cité » et du genre des récits d’anticipation.

Le jury était composé de (de gauche à droite) :

Membres du jury concours de nouvelles

Jean-Michel Lambert, journaliste, auteur

Françoise Delmez, Directrice de la Maison Losseau, siège du service Littérature de la Province de Hainaut

Valérie Cordy, Directrice de la Fabrique de théâtre, siège du service des Arts de la Scène de la Province de Hainaut, autrice et metteuse en scène

Camille Blin, agente, éditrice

Aurélie Montignie, Directrice du Mundaneum

Violaine Lison, enseignante, autrice (Esperluète éditions)

 

Les Prix :

Le Prix de la nouvelle « Espaces des possibles » est doté d’un montant de 800 € et d’une soirée de présentation et lectures à la Maison Losseau à une date qu’il reste à déterminer.

Une mention de 300 € est accordée au deuxième prix et une autre, de 200 €, au troisième prix.

En accord avec le ou la lauréat.e, une résidence d’écriture et de création peut être envisagée à la Maison Losseau.

Le règlement complet du concours et les consignes données aux candidat.e.s sont disponibles sur https://www.maisonlosseau.be/reglement-complet-du-concours-de-nouvelles-espaces-des-possibles-province-de-hainaut-litterature-ecriture-fondation-losseau/

 

Quatre-vingt-deux nouvelles ont été adressées aux membres du jury ; cinquante-six nous venaient de France, toutes régions confondues, vingt-et-une de Belgique, une du Mali, une d’Algérie, une de Côte d’Ivoire, une du Bénin et une de la RDC.

Durant l’été, les membres du jury ont lu ces quatre-vingt-deux nouvelles avec pour objectif d’en sélectionner cinq. Ils avaient néanmoins la possibilité de citer d’autres textes qui les avaient touchés et/ou leur paraissaient intéressants à tel ou tel égard. Une réunion délibérative fut organisée à la Maison Losseau le mercredi 10 septembre 2025.

 

Aux termes de débats enthousiastes et animés, trois lauréates se sont distinguées :

 

Margaux Lauwaert,

premier prix du concours de nouvelles « Espaces des possibles » avec

Life Optimizing Volunteer™ – LOV c’est 01001100 01001111 01010110

 

Clémence Griffé,

deuxième prix du concours de nouvelles « Espaces des possibles » avec

Le tout dernier des mercredis

 

Catherine Reuter,

troisième prix du concours de nouvelles « Espaces des possibles » avec

Euqitponap

 


 

Margaux Lauwaert

Image et texte de la première lauréate   

À 35 ans, Margaux vit entourée de mots depuis toujours : petite-fille d’institutrice et fille de libraire, elle a très tôt appris à déchiffrer les histoires qui l’entouraient. Devenue enseignante de français, elle essaie à son tour de transmettre ce pouvoir des récits, qui nous aident à grandir et à nous comprendre. Longtemps, elle a gardé ses écrits dans ses carnets. Depuis peu, elle essaie de franchir ce pas : proposer ses mots au regard des autres, les laisser courir le risque d’être lus. Lauréate du concours de l’imaginaire organisé par Rageot, elle a confié à cette maison un premier manuscrit en soumission. Aujourd’hui lauréate du concours « Espaces des possibles », elle commence à mesurer à quel point l’écriture ouvre des portes insoupçonnées lorsque l’on accepte de partager ses fragments intimes.

 


 

Clémence Griffé

Clémence Griffé, gagnante du concours de nouvelle : photo + texte

 

Clémence Griffé est née à Namur en 2000. C’est dans cette même ville qu’elle étudie, plus tard, les langues et lettres françaises et romanes. Elle découvre et dévore alors les romans canoniques de la littérature française. Dans la suite de son parcours, elle s’oriente vers l’étude des arts du spectacle à Bruxelles. Là-bas, par hasard ou par rejet, elle développe une passion pour les écritures éclatées, militantes et féministes de Chantal Akerman, Élodie Petit ou encore Laurène Marx. Alors, elle écrit ; et il faut que l’écriture soit sensible, intime et surtout, indéniablement politique.

 


 

Catherine Reuter

Catherine Reuter, troisième prix du concours de nouvelle "cité des possibles" : photo + texte  

Catherine Reuter est architecte au sein d’un bureau liégeois. Enfant rêveuse, elle se passionne pour tout ce qui touche à l’art (musique, danse, dessin et écriture) et conserve ces intérêts à l’âge adulte. Elle délaisse quelque peu l’écriture le temps de ses études mais garde ce goût prononcé pour les histoires.  Aujourd’hui âgée de 28 ans, elle essaie de se consacrer plus sérieusement à l’écriture et libère depuis un an quelques heures dans sa semaine pour reprendre les bancs de l’école en tant qu’élève libre en Romanes à l’ULiege.

 


 

Ces trois nouvelles et leurs autrices n’en sont qu’au début de leurs aventures. Rien qu’à Mons, à la Maison Losseau, vous entendrez bientôt parler d’elles. Restez attentifs !

Pour toute information complémentaire, merci de contacter la ML via son site internet, sur direction.losseau@gmail.com ou au + 32 65 398 880

 

Concours organisé dans le cadre des événements « Cités des possibles. Des utopies aux réalités de demain » organisés par le Mundaneum du 14 mars 2025 jusqu’au 15 janvier 2026.